Le béret vert

La première unité de la Légion étrangère qui porta le béret fut la 13e DBLE pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais il s’agissait d’un béret couleur « moutarde », qui avait été initialement attribué aux unités de forteresses.

Le béret vert à la Légion étrangère © COMLE/Armée de Terre/Défense

La question du choix d’un couvre-chef se posa à nouveau lors de la création du 1er Bataillon étranger de parachutistes en 1948. Les instructeurs de l’école de saut de Philippeville portaient le béret bleu des parachutistes des troupes métropolitaines. La Légion refusa de l’adopter, car on s’accordait sur le fait que la nouvelle coiffure ne pouvait être qu’aux couleurs de la Légion : vert et rouge. Le béret rouge (amarante) était déjà porté par les parachutistes des troupes coloniales ; restait la couleur verte.

Le béret vert fut finalement adopté, semble-t-il sans enthousiasme : dans les premiers temps, par coquetterie légionnaire, les officiers se faisaient porter le képi sur les terrains de saut d’exercice et le coiffaient dès qu’ils arrivaient au sol. Néanmoins le port en fut généralisé, pour les BEP, en Indochine. Le béret vert fut officiellement attribué aux régiments étrangers de parachutistes, par décision ministérielle, le 10 juillet 1957. En 1959, il devient officiellement la coiffure de repos et d’exercice de toutes les unités de la Légion étrangère, remplaçant notamment le bonnet de police qui était porté jusqu’alors.

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