Nos traditions

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« " La véritable tradition n’est point de refaire ce que les autres ont fait, mais de trouver l’esprit qui a fait ces grandes choses et qui en ferait faire de tout autres en d’autres temps. " »

Paul-Valéry

Béret ALAT

Le béret azur apparaît en Indochine en juillet 1954, soit quelques mois avant la création de l'ALAT le 22 novembre 1954.

Jusqu'à cette date, les militaires de l'AOA (aviation d’observation d’artillerie) puis de l'ALOA (aviation légère d’observation d’artillerie) dont l’ALAT tient ses origines, portaient depuis 1943, soit les tenues et coiffures de l'armée de Terre ; calot de l'artillerie, soit celles de l'armée de l'Air ; casquette plate ou calot bleu "Louise".

Ils portèrent au gré des circonstances et des modes militaires, en particulier en temps de guerre et en opérations, des coiffures particulières (casquettes souples type base-ball militaires et civiles, à visière longue ou courte), bonnets-casquettes ("beannie-cap") de l'US Army, etc. Ces pratiques adoptées tant par les pilotes et observateurs que par les mécaniciens, dureront jusqu'à la fin de la guerre d'Algérie.

Les bérets bleus furent distribués pour la première fois en juillet 1954 aux militaires du groupe des formations d'hélicoptères de l'armée de Terre en Indochine (GFHATI). Afin de renforcer la cohésion de ses soldats, le commandant du GFHATI souhaita unifier les coiffes en adoptant un béret de couleur "bleu RAF". Devant le manque de moyen et les lenteurs de l'administration, il réussit à récupérer auprès de l'intendance, un stock de bérets azurs délaissé par les parachutistes métropolitains.

Il fallut attendre 1957, qu’un insigne ALAT soit créé, pour que le béret azur deviennent la coiffe officielle de l’ALAT. Depuis cette date, seuls les aérocombattants de l’aviation légère de l’armée de Terre portent fièrement le béret bleu azur.

béret azur

Insigne ALAT

Les ailes nous portent, l’étoile nous guide

 

Un insigne argenté, de forme circulaire, représentant une étoile à cinq branches ailée, est homologué pour l'ALAT en 1957. Il est fixé sur le côté droit du béret à hauteur de la tempe.

Jusqu'en 2003, l'ALAT était composée de militaires issus de toutes les armes. Les militaires du rang et les sous-officiers étaient, pour la plupart, rattachés à l'artillerie. Les officiers continuaient d'appartenir à leur arme d'origine dont ils portaient les couleurs distinctives en plus des attributs de l'ALAT. Tous portaient l'insigne de béret argenté, quelle que soit la couleur propre à leur arme. Certains officiers appartenant à une « arme jaune » affectaient de porter un insigne de béret doré, fourni par les fabricants officiels ou bricolés en effaçant l'argenture. L’ALAT étant issue d’une arme jaune (artillerie), il sembla judicieux d’adopter la couleur dorée pour l’insigne de béret afin d’uniformiser les coiffes.

Depuis 2004, la couleur dorée est officialisée et devient réglementaire pour l'ALAT, y compris pour l'insigne de béret.

Notre chant

« AEROCOMBATTANTS »

Issu du rêve fou des plus légers que l’air
Nous sommes héritiers du survol des rizières
Et de ces fiers anciens qui guidaient l’artillerie
Là-bas dans les djebels pour défaire l’ennemi.

Aérocombattants au sol ou dans les cieux
Qu’avec nos camarades nous vainquions l’ennemi
Que sans cesse dans l’action nous soyons audacieux
Et que Sainte Clotilde préserve notre vie

Aérocombattants de tous les horizons

OEuvrent pour la mission au risque du grand frisson
Aéro et trosol chargent à l’ennemi
Pour bouter l’adversaire très loin de leur pays.

 

Tournés vers l’avenir nous allons le chercher
Nous adaptant sans cesse quel que soit le danger
Aérocombattants emportes par l’élan
Rattachés à la terre mais fils de tous les vents.

CHANT ALAT - © Aérocombattants

Sainte Clotilde

Reine de France et patronne de l’ALAT

 

Depuis le 22 mai 1994, l'ALAT a élu Sainte Clotilde comme sa sainte patronne. Sainte Clotilde, née à Lyon en 475, était la fille de Chilpéric, roi des Burgondes. Elle provenait d'une lignée royale prestigieuse et dédia sa vie à l'unification et à la pacification de la politique en Gaule.

De confession chrétienne, elle épousa le roi des Francs, Clovis, païen comme la plupart de ses sujets, en 492 à Soissons. Leur mariage fut marqué par des épreuves, notamment la perte de leurs deux premiers enfants après leur baptême, ce que Clovis reprochait à Clotilde, encore païen à l'époque. Sous l'influence de sa femme et de Saint Rémi, Clovis se convertit en 496, suite à la victoire de Tolbiac, et avec lui, tout le peuple franc embrassa la foi catholique. Clovis tint sa promesse envers Dieu, formulée en l'honneur de Clotilde : "Dieu de Clotilde, donne-moi la victoire et tu seras mon Dieu."

Veuve à l'âge de 40 ans, Clotilde fut affligée par la mort de son fils Clodomir, ainsi que de deux de ses petits-fils, tués par leur oncle Clotaire. Elle se retira à Tours, où elle décéda le 3 juin 545. Elle fut inhumée aux côtés de Clovis dans une église située à l'emplacement de l'actuel Panthéon à Paris.

Sainte Clotilde incarnait des valeurs qui résonnent profondément avec l'esprit de l'ALAT. Malgré un mari impulsif et belliqueux, elle réussit, grâce à sa persévérance, à canaliser son énergie, menant à la victoire providentielle de Tolbiac contre les Alamans. Son courage physique, qui la fit braver la mort à plusieurs reprises, sa constante préoccupation pour aider ceux dans le besoin, son dévouement envers sa famille, sa totale abnégation, et sa patience face à l'adversité justifient pleinement le choix de sa patronne.

À l'image de Sainte Clotilde, l'ALAT peut puiser inspiration et enseignement dans la volonté, le courage et l'humilité pour maintenir sa place de choix au sein de l'armée de Terre et relever avec succès les défis futurs."

 

Ayant vocation à former les maintenanciers des matériels aéronautique, l'école célèbre également Saint Éloi.

Sainte Clothilde (478-545)

Saint Éloi

Le patron des maintenanciers

Saint Éloi, considéré comme le patron des maintenanciers dans l'aviation légère de l'armée de terre, est né en 588 à Chaptelat, près de Limoges. Il est issu d'une famille de la classe sociale intermédiaire, située entre les seigneurs et les serfs. Dès son jeune âge, il a démontré des compétences exceptionnelles dans les travaux manuels.

Son père l'a placé en apprentissage chez un orfèvre, où il a rapidement brillé. Par la suite, Éloi est devenu l'apprenti du trésorier de la cour du roi de Neustrie, Clotaire II. En raison de ses compétences exceptionnelles, Éloi s'est vu confier la tâche de fabriquer un trône en or.

Le roi a fourni le métal nécessaire pour cette tâche, mais Éloi n'a utilisé que la moitié de l'or, utilisant le reste pour créer un second trône. Cette action remarquable a impressionné le roi Clotaire II, qui a nommé Éloi orfèvre officiel de la cour.

En 629, à la suite de Clotaire II, le roi Dagobert I a maintenu Éloi à son service et lui a confié des responsabilités supplémentaires en tant que trésorier et conseiller. Vivant au milieu d'une société marquée par la violence et la débauche, Éloi a toujours fait preuve d'une honnêteté inébranlable et a démontré d'excellentes compétences diplomatiques. En 638, après une vie pieuse, Éloi est devenu évêque de Noyon. Il est décédé vers l'an 659 et a été canonisé par la suite.

Saint Éloi, célèbre pour son engagement envers l'effort et le travail bien fait, son intégrité, ainsi que ses talents de diplomate, est reconnu comme le saint patron des orfèvres, des forgerons, des ferblantiers et des mécaniciens, symbolisant les valeurs essentielles pour les maintenanciers de l'aviation légère de l'armée de terre."

Saint Éloi (588-659)

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