L’autonomie des  forces terrestres doit être renforcée pour accroître leur réactivité et leur endurance. Pour cela, elles ont besoin de disposer de capacités de maintenance opérationnelle accrues.

Quatre chantiers majeurs y contribueront :

• Ressources humaines disponibles en quantité et en qualité
• Autonomie des forces terrestres renforcée
• Préservation du capital équipement
• Interopérabilité avec les alliés

Le renforcement des capacités tactiques de la maintenance et leur modernisation.

Le système d’armes du soldat maintenancier (véhicules de dépannage, d’évacuation, outillage, ateliers projetables) couplé à la modernisation des liaisons informationnelles et à la simplification des procédures logistiques tactiques permettra à la maintenance d’être plus agile et de s’adapter au rythme soutenu de la manœuvre.

La densification des parcs régimentaires

Les parcs régimentaires seront densifiés afin de renforcer le lien équipage-engin. Ainsi le chef tactique s’entraîne, se prépare et part en opérations avec ses matériels.

L’outil de combat sera garanti, dans la durée, par une meilleure formation des pilotes et des équipages, couplée à une gestion administrative simplifiée et automatisée.

Une plus grande liberté d’action

Afin d’accroître encore l’autonomie des échelons tactiques, le périmètre des actes techniques sera revu (redéfinition des entretiens utilisateurs, poursuite du décloisonnement, nouvelle répartition des charges de maintenance).

De plus, le recours à la maintenance opérationnelle privée sera simplifié par un accès facilité aux concessions et la standardisation des contrats.

Cette action passera par la mise en œuvre de nouveaux parcours professionnels répondant aux besoins du MCO-T et par l’adaptation de l’offre de formation de l'École Militaire Préparatoire et Technique et École du Matériel. Un effort sera également porté pour accroître la réserve opérationnelle et pour se doter d’une réserve opérationnelle de l’industrie de bon niveau.

En cours d’élargissement au Luxembourg le projet porte non seulement sur des équipements de combat, mais aussi sur la doctrine et la formation communes pour permettre aux armées de Terre française et belge d’être interopérables y compris en maintenance.