Du 5 au 9 février 2024, le 6e régiment du génie a détaché une section de combat auprès de la 3e escadrille d'hélicoptères de manœuvre (EHM) du 1^er régiment d’hélicoptères de combat (1^er RHC), pour un exercice conjoint entre une unité de combattants du génie et l’ALAT.

Le détachement héliporté d’intervention du génie (DHIG) est un élément de combat héliporté qui a pour mission de mener, vite et loin, des actions de type contre-mobilité.

Cet exercice a été rythmé par des instructions qui ont enrichi sapeurs et « Alatmen ». Le personnel et l’escadrille a développé les mesures de sécurité lors de l’embarquement et le débarquement en hélicoptère, les caractéristiques techniques du NH90, ainsi que du Tigre. De leur côté, les sapeurs de marine ont assuré une présentation des différents matériels utilisés par le génie aux hélicoptéristes.

L’exercice s’est déroulé après une reconnaissance des différents compartiments de terrain propices à l’atterrissage d’un hélicoptère de manœuvre et de la progression de deux sticks avec le matériel nécessaire à la réalisation d’un obstacle. Une manière pour les sapeurs de s’aguerrir en progressant sur des mouvements de terrain et aux équipages des escadrilles de s’exercer à la pose d’hélicoptère tout en évoluant dans des conditions météorologiques variables. Chaque stick dispose de 20 minutes pour la réalisation d’un obstacle de manœuvre de type bouchon de mines ou de destruction de pont visant à interdire le passage à l’ennemi ou de le pousser à effectuer un contournement. Ce thème tactique a obligé les chefs de groupes et les chefs d’équipes à s’adapter pour conduire ces exercices sur un terrain parfois désavantageux et toujours en temps contraint.

Cette semaine fût riche et diversifiée, à la fois pour les sapeurs mais aussi pour les équipages des hélicoptères de manœuvre. Elle a permis de répondre aux attentes et aux exigences de l’exercice initialement fixées malgré les contraintes météorologiques et logistiques qui ont été rencontrées, mais ces problèmes ont pu être réglés par la capacité de réaction et les facultés d’adaptation des différents acteurs de la manœuvre. Cela aura conduit les sapeurs du lieutenant Tony, chef de section à la 3^e compagnie de s’aventurer dans les airs et d’expérimenter une nouvelle manière de mener des missions du combattant. Les sapeurs de marine se sont enrichis de nouveaux savoir-faire, utiles dans les combats de haute intensité.