Nos chants

Le chant régimentaire du 2e RPIMa (Rien ne saurait t'émouvoir) est entonné à l'occasion des cérémonies et des défilés, le chant de tradition (La prière du para) lors de la messe de la Saint-Michel et des cérémonies destinées à honorer les morts, et l'Hymne des Troupes de marine durant les visites d'autorités, les repas de corps, les grandes réunions et la commémoration des combats de Bazeilles.

Chants à la cérémonie de Bazeilles © Cellule communication / 2e RPIMa - Tous droits réservés

Chant régimentaire

Rien ne saurait t'émouvoir

Tes anciens ont souffert sur la piste

Comme des chevaliers et des preux.

Dans ton cœur, sois le parachutiste

Toujours prêt à faire aussi bien qu’eux.



Refrain :

Car il faudra para, car il faudra para,

En découdre,

Par le poignard et par la poudre,

Rien ne saurait t’émouvoir,

Para, rude parachutiste,

C’est ta loi,

Dans les dangers de la piste,

Rien ne saurait t’émouvoir.




Ton chemin sera toujours la piste

Dans la nuit, la chaleur ou le froid.

Sans un cri, tombe un parachutiste,

Piste sans fin, toujours devant toi.



Refrain :

Car il faudra para, car il faudra para,

En découdre,

Par le poignard et par la poudre,

Rien ne saurait t’émouvoir,

Para, rude parachutiste,

C’est ta loi,

Dans les dangers de la piste,

Rien ne saurait t’émouvoir.




Si tu dois finir sur la piste,

Que ce soit en beauté comme ceux,

Qui sont morts en vrais parachutistes,

Comme des chevaliers et des preux.



Refrain :

Car il faudra para, car il faudra para,

En découdre,

Par le poignard et par la poudre,

Rien ne saurait t’émouvoir,

Para, rude parachutiste,

C’est ta loi,

Dans les dangers de la piste,

Rien ne saurait t’émouvoir.

Chant régimentaire 2e RPIMa - Rien ne saurait t'émouvoir -

Chant de tradition

La prière du para

Mon Dieu, mon Dieu donne-moi la tourmente,

Donne-moi la souffrance,

Donne-moi l’ardeur au combat.

Mon Dieu, mon Dieu, donne-moi la tourmente,

Donne-moi la souffrance,

Et puis la gloire au combat, et puis la gloire au combat.

Mon Dieu, mon Dieu donne-moi la tourmente,

Donne-moi la souffrance,

Donne-moi l’ardeur au combat.

Mon Dieu, mon Dieu, donne-moi la tourmente,

Donne-moi la souffrance,

Et puis la gloire au combat, et puis la gloire au combat

Ce dont les autres ne veulent pas,

Ce que l’on te refuse,

Donne-moi tout cela, oui, tout cela.

Je ne veux ni repos, ni même la santé

Tout ça, mon Dieu, t’est assez demandé.

Mais donne-moi, mais donne-moi,

Mais donne-moi la foi

Donne-moi force et courage,

Mais donne-moi la foi, donne-moi force et courage,

Mais donne-moi la foi

Pour que je sois sur de moi !

Donne-moi la tourmente,

Donne-moi la souffrance,

Donne-moi l’ardeur au combat.

Mon Dieu, mon Dieu, donne-moi la tourmente,

Donne-moi la souffrance,

Et puis la gloire au combat, et puis la gloire au combat.

Chant de tradition - La prière du Para -

Hymne des Troupes de marine

Dans la bataille ou la tempête

Au refrain de mâles chansons

Notre âme au danger toujours prête

Brave la foudre et le canon.

Homme de fer que rien ne lasse,

Nous regardons la mort en face

Dans l'orage qui gronde ou le rude combat



En avant !

Pour faire un soldat de marine

Il faut avoir dans la poitrine

Le cœur d'un matelot et celui d'un soldat



Souvent dans la zone torride

La dent du tigre ou du lion

La fièvre ou la balle homicide

Vient décimer nos bataillons

Alors vers la mère Patrie

On voit crispé par l'agonie,

Dans un suprême effort notre front se retourner



En avant !

Et notre regret unanime

Chère France, ô pays sublime !

C'est de n'avoir qu'une vie à donner



Soit fier soldat de marine

La victoire aima tes chansons

Et ton front bruni qu'illumine

L'éclat des grandes actions

Du Bosphore à la Martinique

Du Sénégal au pacifique

On voit de ton drapeau resplendir les trois couleurs



En avant !

La gloire t'a pris sous son aile

Car à l'honneur toujours fidèle

Tu meurs en combattant ou tu reviens vainqueur



En Crimée à chaque bataille

Nous aussi nous avons pris part

De Malakoff sous la mitraille

Nous escaladions les remparts

À l'aspect de notre uniforme

L'ennemi palissant bien des fois recula



En avant !

Et sur notre front qui rayonne

On peut voir la triple couronne

Des lauriers de Podor d'Inkermann et d'Alma



Quand la Prusse inondant la France

Sur nous déchaînait ses fureurs

À ses balles comme à ses lances

Nous avons opposé nos cœurs

Et quand rugissait la bataille

Nos fronts meurtris par la mitraille

Sanglants mais indomptés défiaient les vainqueurs



En avant !

À Bazeilles, la Cluze et Neuville

En combattant cent contre mille

Le succès nous trahit mais nous gardions l'honneur

Sans cesse prêts à tout combattre

Vaillants soldats de nos grands ports

Non, rien ne saurait vous abattre

Vous qui ne comptez point vos morts

Vous réduisez chinois, canaques

À vous Madagascar l'Anaux et le Tonkin



En avant !

Aussi le ciel sous sa coupole

Inscrit encore en auréole

Son-tay et Nouméa, Tamatave et Pékin



Un jour viendra chère espérance

Ou l'ardent appel des clairons

Fera surgir pour notre France

Des vengeurs et nous en serons

Alors pour nous quelle fête

Nous donnerons des sœurs cadettes

Aux victoires d'Iéna, d'Auerstadt, de Stettin



En avant !

Oui nous aimons les saintes guerres

Car le sang des héros nos pères

Dans nos veines en feu ne coule pas en vain

Hymne des Troupes de marine -

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