À cette occasion, une douzaine de militaires venus de la 6^e Brigade légère Blindée, de la 2^e Brigade Blindée, de la 27^e Brigade d’Infanterie de Montagne, de l’école de Cavalerie de Saumur, du commandement des Systèmes d’information et de communication, de la Brigade Franco-allemande et de la 3^e division étaient présents. Ces officiers sont désormais les référents du jeu de guerre dans leurs unités.

Inventé il y a plus de 200 ans, le jeu de guerre est un outil d’état-major ancien et innovant, simple d’emploi et facilement adaptable, le « jeu de Guerre » modélise tout type d’affrontement armé à partir de règles et de donnée techniques. Il conduit à des prises de décision applicables à des conflits réels. Employé dans le cadre des exercices interalliés, il fait tomber la barrière de la langue et facilite les échanges entre « joueurs » de différentes nationalités.

Responsable de la cellule Jeu de Guerre du CCF, historien de formation, le commandant Bourguilleau a contribué à la création du jeu « Duel Tactique ». Il a pour mission de former les cadres à ces nouvelles méthodes et d’amener progressivement les régiments, brigades et divisions à développer leurs propres jeux de guerre sur des thématiques variées comme le froid extrême ou le domaine amphibie.

L’objectif du jeu n’est pas de gagner, mais d’entraîner le chef et son état-major à conduire en temps réel des opérations grâce à la modélisation de l’espace de bataille.

En résumé, le Jeu de guerre est :

• un outil pédagogique qui permet de former sur le plan tactique et doctrinal tous les échelons de manœuvre, du général au soldat ;
• un outil d’appui à la planification qui permet d’identifier en amont les difficultés liées à un ordre d’opération ou aux aléas du champ de bataille ;
• un outil d’appui aux opérations qui permet de tester en cours de mission, un changement de plan ou de stratégie.