Dans la famille réserve, découvrez l’école supérieure des officiers de réserve spécialistes d’état-major (ESORSEM)
L’ESORSEM forme les officiers et sous-officiers de réserve de l’armée de Terre, destinés à servir en état-major. Elle intègre les problématiques de combat de haute intensité, de la même manière que l’école d’état-major (EEM) et l’école de guerre Terre (EdG-T), dont elle est l’équivalent pour les militaires de réserve.
En proposant des formations similaires à celles de l’armée d’active, tout en ajoutant un grand nombre de formations techniques liées à des transformations technologiques, l’ESORSEM crée un véritable lien entre le monde civil et le monde militaire. L’ESORSEM a également intégré près de 150 experts du secteur privé comme formateurs dans la réserve et a développé des partenariats-entreprises au profit de l’armée de Terre. Cela la place de facto au cœur du doublement des effectifs de la réserve et de l’augmentation de son effectif d’officiers.
L’école forme aujourd’hui environ 650 officiers de réserve par an, une évolution significative par rapport aux 350 de 2021. Ces formations sont de très bon niveau et permettent via différents niveaux de certification, d’être qualifiantes et d’ouvrir droit à un diplôme de niveau 7 (bac + 5 et plus).
Le modèle de réserve de l’armée de Terre est celui d’une réserve intégrée ; c’est pourquoi certaines formations de l’ESORSEM sont aussi ouvertes aux militaires d’active. Allant de la protection du territoire national, en collaboration avec l’école militaire interarmes – territoire national (EMIA-TN), jusqu’à des formations d’adaptation en langue et en protocoles OTAN, ces formations ont vocation à maintenir une réserve de spécialistes d’état-major au niveau de leurs homologues d’active.
Et cela se ressent : près de 6 réservistes intègrent chaque année l’école de guerre – Terre et suivent le cursus de formation des officiers d’active.
Le saviez-vous ?
Historiquement, l’école trouve son origine dans la défaite de 1870. En 1882, le commandant de réserve Mariotti soumet au ministre de la Guerre une « note au sujet de l’organisation d’un service auxiliaire de l’état-major général » qui contenait ce qui allait devenir le corps des officiers de réserve d’état-major (ORSEM). L’idée était de pouvoir disposer d’un vivier d’officiers de réserve, sélectionnés en fonction de leurs compétences, appétences et aptitudes militaires, qui devaient être formés et associés aux travaux de l’état-major. Ils avaient alors vocation à aider, voire à suppléer, leurs camarades d’active en temps de guerre.
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