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18 avril 2023

EN

AVANT

LES CHASSEURS

Représentation de la Bataille de Sidi-Brahim avec partition

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18 avril 2023

Sidi-Brahim

23-24-25 septembre 1845

En avant brave bataillon Jaloux

de notre indépendance Si l'ennemi

vers nous s'avance Marchons, marchons, marchons

Mort aux ennemis de la

France

Refrain



En avant ! Braves bataillons,

Jaloux de notre indépendance

Si l'ennemi vers nous s'avance,

Marchons ! Marchons ! Marchons !

Serrons les rangs

Mort aux ennemis de la France



I



Francs Chasseurs, hardis compagnons,

Voici venir le jour de gloire,

Entendez l'appel du clairon

Qui vous présage la victoire,

Volez, intrépides Chasseurs,

La France est là qui vous regarde,

Quand sonne l'heure du combat,

Votre place est à l'avant-garde !



II



Quand votre pied rapide et sûr

Rase le sol, franchit l’abîme,

On croit voir à travers l’azur

L’aigle voler de cime en cime,

Vous roulez en noirs tourbillons

Et parfois, limiers invincibles,

Vous vous couchez dans les sillons

Pour vous relever plus terribles !



III



Aux champs où l’Oued-Had suit son cours

Sidi-Brahim a vu nos frères

Un contre cent lutter trois jours

Contre des hordes sanguinaires.

Ils sont tombés silencieux

Sous le choc comme une muraille.

Que leurs fantômes glorieux

Guident nos pas dans la bataille !



IV



Héros aux courages inspirés,

Nos pères conquirent le monde,

Et le monde régénéré

En garde la trace féconde.

Nobles aïeux, reposez-vous,

Dormez dans vos couches austères.



V



Surprise un jour frappée au coeur,

France, tu tombas expirante.

Le talon brutal du vainqueur

Meurtrit ta poitrine sanglante.

Oh France, relève le front

Et lave le sang de ta face,

Nos pas bientôt réveilleront

Les morts de Lorraine et d’Alsace.



VI



Oh morts, nous vous avions promis

De libérer le territoire.

Ils sont chassés, les ennemis,

Nous vous apportons la Victoire.

Sous vos lauriers, dormez en paix

Refrain



Encore un carreau de cassé

Voilà le vitrier qui passe

Encore un carreau de cassé

Voilà le vitrier passé



I



Nous sommes trente mille braves

Au képi sombre, au manteau bleu,

Et nous voyons même les zouaves

Derrière nous courir au feu.

Vous qui voulez qu’on nous supprime,

Qu’avez-vous à nous reprocher ?

En guerre, en paix, notre seul crime

C’est d’avoir su trop bien marcher.

Ne touchez pas au corps d’élite,

Chasseurs, chasseurs, pressons le pas,

Qu’on nous fasse marcher plus vite,

Mais qu’on ne nous supprime pas.



II



Voyez un peu notre démarche,

Essayez de nous suivre au pas,

C’est notre bataillon qui marche,

Allons, ne vous essoufflez pas,

C’est le clairon qui nous entraîne,

Notre clairon, c’est notre amour.

Fi du biffin qui lent se traîne,

Trébuchant derrière un tambour.

Place aux chasseurs, la route est large,

La route qui mène au combat.

Vous les verrez pousser la charge,

Si vous ne les supprimez pas.



III



Visez-vous à l’économie ?

Des cinq milliards qu’on dut verser,

Nous vous offrons toute notre vie

Pour vous les faire rembourser !

Si vous tenez au drap garance

Qui coûte autant sans valoir mieux,

Notre sang versé pour la France

Rougira nos pantalons bleus.

A nous les coups de main dans l’ombre

Qu’il faut exécuter tout bas.

Notre tenue est assez sombre

Pour qu’on ne la supprime pas.



IV



Vous avez vu nos frères d’armes

Tomber au loin pour le pays ;

Vous leur avez donné vos larmes,

Épargnez donc leurs vieux débris.

Serez-vous plus dur que la guerre ?

Ne voulez-vous pas ménager,

Aux chasseurs dormant sous la terre

Quelques chasseurs pour les venger ?

Que le canon Krupp nous décime

Il a sur nous droit de trépas

Et, s’il le peut, qu’il nous supprime

Mais vous, ne nous supprimez pas.



V



Vous avez vu la Grande Guerre

Faire de nous des Diables Bleus ;

Ce nom, ceux qui nous le donnèrent,

Allez, s’y connaissaient un peu.

Sur tous les fronts, Verdun, la Somme,

Plus de cent fois renouvelés

Nos bataillons comme un seul homme,

Devant la mort se sont dressés.

Chez nous pas de paroles vaines,

Les chasseurs d’Orléans sont là ;

Qu’à leur tombeau on nous enchaîne

Mais qu’on ne nous supprime pas.



VI



Notre tenue, c’est le symbole

Du dévouement de nos aînés ;

Nous l’adorons plus qu’une idole,

Car elle est leur linceul sacré.

Pourquoi nous battre en drap moutarde ?

Les chasseurs ne meurent qu’en bleu.

Voulez-vous perdre une avant-garde

Qui fut toujours première au feu ?

Si vous respectez la mémoire

Des chasseurs qui, par leur trépas

Ont couvert la France de gloire

Vous ne la supprimerez pas.