Retour sur l’École militaire d’équitation à l’occasion du printemps équestre de Fontainebleau
Le Centre sportif d’équitation militaire (CSEM) créé en 1974, puis rattaché en 2011 au Centre national des sports de la Défense (CNSD), est devenu l’Ecole militaire d’équitation (EME) en 2016. Vecteur de rayonnement, l’école d’équitation est d’abord une école de formation mais aussi la clef de voute de la filière équestre militaire, sans oublier le rôle joué auprès des blessés. Explications.
Une école de formation
L’EME assure la formation de tous les personnels officiers, sous-officiers et militaires du rang servant au sein de la filière équestre dans les différentes spécialités : enseignement de l’équitation, entretien des écuries et maréchalerie. Cette mission de formation s’applique également aux jeunes chevaux achetés tous les ans au profit de l’ensemble de la filière. L’EME assure ainsi chaque année le débourrage et la spécialisation d’environ 50 jeunes chevaux qui une fois ventilés au sein des sections équestres, servent de « maître d’école » aux élèves des lycées militaires, au personnel des régiments, ou aux familles.
Les meilleurs poulains restent à l’EME pour suivre une carrière sportive.
Un organisme de soutien central des sports équestres militaires
Clé de voûte de la filière équestre, l’EME assure le soutien technique des 20 sections équestres militaires réparties sur le territoire national. Des stages de remise à niveau et de perfectionnement sont programmés plusieurs fois par an au profit de l’ensemble des cadres de la filière. Ils offrent ainsi la possibilité de bénéficier d’une expertise technique ou de développer une nouvelle compétence professionnelle telle que l’encadrement de personnel blessé.
L’école dispose également d’un service vétérinaire (le 41e groupement vétérinaire du SSA) qui assure un soutien sanitaire permanent au profit des chevaux des sections équestres militaires qui présenteraient des pathologies nécessitant des soins lourds et complexes.
Des missions particulières au service de l’aguerrissement et des blessés
La filière équestre contribue à intégrer le cheval dans l’aguerrissement des soldats et accompagne naturellement les blessés dans leur reconstruction par la pratique de l’équitation adaptée.
Une école qui fait rayonner les équitants militaires en national et à l’international
L’EME permet à ses meilleurs cavaliers de s’illustrer en compétitions nationales et internationales, civiles et militaires. Son professionnalisme et son expertise ont particulièrement été reconnus lors de l’organisation des épreuves équestres des Jeux olympiques et paralympiques de Paris et plus particulièrement dans les épreuves du pentathlon moderne.
En chiffres l’EME c’est :
hommes et femmes
80
(210 pour toute la filière)
chevaux
220
(sur 550 pour toute la filière)
Le saviez-vous ?
L’école dispose de deux emprises géographiques : le quartier du Carrousel à Fontainebleau et le manège de l’École militaire de Paris. Elle est composée d’un état-major, d’un escadron de formation équestre assurant le soutien technique et administratif, d’un peloton de formation équestre, d’un peloton jeunes chevaux, d’une écurie de compétition et d’un peloton de soutien équestre intégrant la maréchalerie. Par ailleurs sa Société équestre de Fontainebleau (SEF), qui œuvre au profit de la condition des militaires et de leur famille, permet une ouverture vers le monde civil et la population bellifontaine.
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