Pour cette première, une dizaine d’écoles d’état-major francophones ont répondu présentes : le Bénin, le Cambodge, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, le Liban, Madagascar, le Maroc, la Mauritanie, la République Démocratique du Congo, le Sénégal et la Tunisie.

Cet évènement qui s’inscrit pleinement dans le cadre du renforcement du partenariat de formation illustre la synergie toujours plus importante entre les écoles sous la responsabilité de la Direction des ressources humaines de l’armée de Terre (des lycées militaires jusqu’à l’enseignement supérieur en passant par les écoles de formation initiale comme l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan et l’École nationale des sous-officiers d’active et de spécialité) et celles de ses alliés.

Un focus a été réalisé sur les outils numériques : simulation et jeu de guerre.

Au-delà, l’objectif est de constituer un réseau d’écoles d’état-major solide entre la France et ses partenaires, débouchant sur des actions concrètes :

• partage de contenu et d’expériences ;
• échanges de cadres et de stagiaires : ainsi l’EEM accueillera dès l’été 2024 deux officiers étrangers comme cadres (1 camerounais et 1 gabonais) ;
• des exercices communs et cycles de conférences, etc.

A noter en ouverture du séminaire la signature d’une convention de jumelage entre l’EEM et l’École d’état-major de Zambakro en RCI.

En clôture, le général de corps d’armée Marc Conruyt a rappelé combien les liens d’amitié les plus solides se construisent dans nos écoles, au plus tôt dans la carrière. Ce sont en effet la compréhension et la connaissance mutuelle qui permettent de construire une relation partenariale solide. Avec un objectif final : cultiver la solidarité stratégique, favoriser l’interopérabilité.

Une première réussie tant par le nombre de partenaires présents que par la richesse des échanges et la fraternité observée en marge des travaux.

Prochaine édition à suivre.