Les traditions

Une rencontre fondamentale entre passé, présent et avenir.

Arrivé du drapeaux de l'ENSOA avec sa garde sur la place du chevron. © ENSOA/armée de Terre/Défense

le corps des sous-officiers

A partir de 1790, apparaît le corps des sous-officiers, où se mêlent les soldats de métier et les volontaires. Puis, sous l'impulsion de Napoléon Bonaparte alors empereur des Français, le corps des sous-officiers gagne sa cohérence à travers une pyramide des grades étendues, du maréchal des logis ou sergent, selon qu'il s'agit d'arme montée ou non, au grade prestigieux d'adjudant major. De plus, le rôle pivot de ce corps est affirmé quand l'empereur décrète que pour être officier, il faut avoir été sous-officier pendant deux ans.

Des valeurs communes

Au cours de l'histoire, le corps des sous-officiers a été façonné par des valeurs, des convictions et des idéaux. Ses traditions se sont enracinées dans le patrimoine légué par les héros de la Grande Guerre, de la campagne de France et de la Libération, par ceux d'Indochine et d'Algérie et tous les témoins et les acteurs de l'histoire, dont l'Ecole Nationale des Sous-Officiers d'Active préservent la mémoire. Ses traditions constituent un socle de références communes qui donnent du sens aux pratiques collectives et guident les comportements individuels dans l'esprit de sa devise:

« S'élever par l'effort »

Ancienne devise de l'Ecole Militaire de Strasbourg et qui provient de l'école de Rouffach créée sur décision du Général de Lattre de Tassigny le 12 janvier 1945 et commandée par le Colonel Lecoq.

La tenue de cérémonie des élèves sous-officiers de recrutement direct

Un identifiant à l’image forte, à l'aube du 21ème siècle, devenu unique pôle de formation initial des sous-officiers, l'ENSOA a doté ses élèves d'une tenue de tradition, fortifiant ainsi l'identité ENSOA. Coupée dans un tissu Terre de France, elle comporte un col droit de couleur bleu école, bordé d'un liseré jaune à parements dorés. Des chevrons dorés sont cousus sur les manches. Elle est complétée par le képi traditionnel de l'Armée de Terre ou le tricorne pour le personnel féminin et un ceinturon en cuir à boucle carrée. Les cadres ont une tenue similaire, hormis le ceinturon, en soie à double plateau pour les officiers et à simple plateau pour les sous officiers.

Un engagé volontaire sous-officiers en T35 avec un HK416 F-S © ENSOA/Terre/Défense

le parcours Tradition

Expressions des traditions de l'école, la remise de l'arme, la remise des képis, la présentation au Drapeau, le baptême de promotion et la remise des galons, marquent les étapes de l'intégration des élèves dans le corps des sous-officiers.

Elles possèdent chacune une valeur symbolique propre et sont des étapes initiatiques qui visent à tremper les consciences et les âmes.

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