Grâce à ses écoles, l’armée de Terre est un acteur majeur parmi les armées occidentales dans le domaine de la formation. L’intégration historique de partenaires étrangers dans nos formations ainsi que le label « combat proven » de nos forces valent aux écoles de notre armée d’attirer chaque année des cadres militaires du monde entier.

Outil efficace des relations militaires internationales, la formation des militaires étrangers s’intègre dans une stratégie ambitieuse aux profit d’objectifs multiples : renforcement de l’interopérabilité et de la solidarité stratégique, soutien aux exportations, prévention, rayonnement. En formation continue ou discontinue, des lycées de la Défense jusqu’à l’enseignement militaire supérieur, le nombre de stagiaires/élèves étrangers croît chaque année. Leur présence permet de développer des partenariats internationaux et d’établir des relations réciproques, équilibrées et durables. C’est particulièrement le cas avec nos partenaires africains pour qui la formation est un pilier fondamental de la relation de confiance établie et de la culture militaire et stratégique commune.

En outre, dans un contexte d’interdépendance culturelle et opérationnelle, désormais des cadres instructeurs des armées et écoles de nos partenaires étrangers, européens comme africains, encadrent nos jeunes officiers et sous-officiers français et contribuent à leur formation. Leur présence à l’Académie Militaire de Saint Cyr Coëtquidan (AMSCC^[1]), à l’École d'état-major (EEM^[2]) ou à l’école nationale des sous-officiers d’active (ENSOA^[3]) témoigne de la confiance mutuelle établie. 

[1] Instructeurs marocains, sénégalais, tchadien et ivoirien
[2] Instructeurs gabonais et camerounais
[3] Instructeurs guinéens et congolais