« Devenir officier était une suite logique dans mon parcours. »

Direction : DRHAT / Publié le : 17 avril 2024

« Chacun peut réussir, à condition de travailler, d’être curieux, rigoureux et discipliné. L’essentiel est d’avoir envie de s’engager pour la France, le reste suivra. » Élève-officier Amaury, 2e brigade de l’École militaire interarmes.

EMIA-témoignage de l’élève-officier Amaury © DRHAT / armée de Terre / Défense

Après avoir décroché un baccalauréat littéraire et débuté des études en langues étrangères appliquées, l’élève-officier Amaury souhaite donner du sens à sa vie, s’engager au service des autres et avoir un métier qui sorte de l’ordinaire. Pompier volontaire depuis quelques années, il se tourne naturellement en 2016 vers le Bataillon de Marins Pompiers de Marseille. Matelot puis second maître, il y restera 7 ans.

« Rejoindre l'armée de Terre, c’était pour moi synonyme de changement. J’avais besoin de voir autre chose et surtout de donner une dimension un peu plus combattante à mon engagement. De plus, j’ai toujours été impressionné par la culture propre à l’armée de Terre, des traditions jusqu’aux écrits de nos anciens, elle cultive une identité unique en France. »

Pendant un an et demi, entre deux interventions, l’élève-officier Amaury prépare son concours d’entrée à l’École militaire interarmes (EMIA) qu’il réussit. Il sera incorporé en août 2023 pour suivre une formation de deux ans.

« Non issu des rangs de l'armée de Terre, je n’ai pas pu bénéficier de la préparation officielle au concours. Ce fut une préparation dense qui m’a demandé beaucoup de rigueur et de travail personnel mais j’ai eu la chance d’être bien entouré. Mon frère qui était passé par l’EMIA quelques années plus tôt, a joué le rôle d'officier guide. J'ai également eu la chance de rencontrer un lieutenant-colonel qui, dans une démarche de transmission des anciens vers les plus jeunes, m'a particulièrement préparé en m’entrainant aux oraux et en me faisant faire des devoirs écrits…

Devenir officier était une suite logique dans mon parcours. Les missions qui demain me seront confiées en tant que chef de section coïncident parfaitement avec mes aspirations : commander une unité opérationnelle et occuper un poste avec davantage de responsabilités. »

Après l’EMIA, l’élève-officier Amaury souhaiterait intégrer les troupes de montagne.

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