L'art de protéger, 1954-2024. 70 ans de la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé

Dans le cadre du 70e anniversaire de la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé, la Délégation au patrimoine de l'armée de Terre a produit une exposition temporaire itinérante.

Cette exposition a été présentée à partir de mai 2024 dans plusieurs musées de l'armée de Terre et dans des organismes partenaires.

1er panneau de l'exposition © DELPAT/armée de Terre/Défense

[Image] Photographie en noir et blanc, datée de 1939, d'une galerie du musée du Louvre, dont les murs sont vides, seuls restent les cadres des tableaux, les tableaux ayant été déposés et les œuvres évacuées. 

 

[Texte]

Exposition itinérante

L'art de protéger

1954-2024

70 ans de la Convention de la Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé

 

[Quatre logos d’institutions partenaires]

Maison Victor Hugo, Paris - Guernesey

ECPAD (établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense) - Images Défense - République française

"La Mémoire de Rose Valland"

DELPAT

1er panneau de l'exposition © DELPAT/armée de Terre/Défense

[Image] Photographie en noir et blanc, datée de 1939, d'une galerie du musée du Louvre, dont les murs sont vides, seuls restent les cadres des tableaux, les tableaux ayant été déposés et les œuvres évacuées. 

 

[Texte]

Exposition itinérante

L'art de protéger

1954-2024

70 ans de la Convention de la Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé

 

[Quatre logos d’institutions partenaires]

Maison Victor Hugo, Paris - Guernesey

ECPAD (établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense) - Images Défense - République française

"La Mémoire de Rose Valland"

DELPAT

[Texte]

1954-2024

L'art de protéger

 

En 1957, la France ratifie la Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et son Premier Protocole. En 2017, c’est au tour du Deuxième Protocole de 1999 d’être ratifié.

 

Phénomène ancien, les atteintes au patrimoine se métamorphosent au gré de l’évolution des techniques de combat. Marqué par deux conflits mondiaux qui tendent à systématiser la destruction du patrimoine, le XXe siècle est aussi celui de la prise de conscience de l’urgence à préserver l’héritage matériel des hommes.

 

[Image] Emblème du Bouclier Bleu, symbole international pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé

 

[Texte]

La Convention de La Haye de 1954 est placée au cœur de cette exposition qui explore l'évolution des enjeux relatifs à la protection des biens culturels depuis le XIXe siècle.

 

[Quatre images]

  • Image de la première page du document "Acte final de la Conférence intergouvernementale sur la protection des biens culturels en cas de conflit armé, La Haye, 1954." (écrit en quatre langues, anglais, espagnol, français et russe)
  • Image du Mémento sur la protection des biens culturels en cas de conflit armé (CDEC, PFT 5.3.2, 2018)
  • Image de couverture de la revue L'art et les artistes, dont ce numéro est intitulé "L'art assassiné", daté de février 1917.
  • Image de l'affiche lithographique de l'exposition nationale à l'Hôtel national des Invalides sur les retours des souvenirs militaires, datée de mai 1917.

 

[Titre] 

La défense du patrimoine au XIXe siècle

 

[Texte] 

À toutes les époques, le patrimoine est pris pour cible et fait l’objet de destructions violentes. De nombreuses personnalités illustres, porte-voix de leur temps, dénoncent ces actes.

 

À la fin du XIXe siècle, Victor Hugo s’insurge contre les atteintes faites au patrimoine à travers de nombreux écrits et dessins.

 

[Citation]

« Il y a deux choses dans un édifice : son usage et sa beauté. Son usage appartient au propriétaire, sa beauté à tout le monde, à vous, à moi, à nous tous. Donc, le détruire c’est dépasser son droit ». HUGO Victor, Extrait du pamphlet Guerre aux démolisseurs, 1832.

 

[Texte]

Il dénonce, à travers l’exemple de l’incendie du Palais des Tuileries ou de la destruction de la Salle des séances du conseil municipal de Thionville, le vandalisme patrimonial et lutte en faveur d’une loi pour la protection des monuments.

 

[Image]

  • HUGO Victor, Salle des séances du Conseil municipal de Thionville, après le bombardement des Prussiens en 1870, dessin à la plume, encre et aquarelle, accompagné d'un manuscrit autographe, 30 août 1871 (Crédits : Paris Musées / Maisons de Victor Hugo, Paris - Guernesey)

[Titre]

1863-1935 : les premières règlementations pour la protection du patrimoine

 

[Texte]

1863

Code Lieber

Issu des États-Unis, premier texte détaillant des mesures de protection du patrimoine : les œuvres d'art, bibliothèques, collections scientifiques doivent être protégées.

 

[Texte]

1899

Convention de La Haye de 1899 et 1907

Première convention multilatérale plaçant la protection du patrimoine dans le droit international coutumier. Instauration d'un premier signe distinctif pour la protection des biens culturels (une représentation du signe - un drapeau présenté en hauteur, divisé en deux en diagonale, la partie haute en noir, la partie basse en blanc - est présentée).

 

[Image]

Photographie : une séance plénière lors de la seconde conférence de La Haye de 1907 en salle des Chevaliers (Crédits : EHNE - domaine public)

On y voit l'ensemble des participants, tournés vers l'objectif, attablés dans la grande salle aux lustres suspendus.

 

[Texte]

1935

Pacte Roerich

Premier traité concernant la protection des institutions artistiques et scientifiques ainsi que des monuments historiques visant à protéger le patrimoine en temps de guerre. Évolution du signe distinctif désignant les biens culturels à protéger (une représentation du signe - trois points rouges en triangle, répartis un et deux, dans un cercle rouge sur fond blanc - est présentée).

 

[Titre]

La Première Guerre mondiale et les prémices d'une protection du patrimoine organisée : le cas du SPOA

 

[Image]

  • Photographie : La statue de la Vierge située au-dessus d'une porte dans l'église de Saint-martin-aux-Bois (Oise) est descendue pour être évacuée, 1918. (Crédits : Bouche/ECPAD/Défense - SPA 21 CB 823).

On y voit deux agents civils et six militaires devant la porte dans l'église, poser en train de descendre la statue à l'aide d'une grue hors-champ dont on voit la corde.

 

[Texte]

Dès les premiers bombardement de la grande Guerre, le patrimoine est massivement atteint.

 

Il constitue désormais un outil d'influence et de propagande au service des belligérants.

 

Face à ces destructions sans précédents, le Ministère de la Guerre et celui des Beaux-arts instaurent, dès 1917, une Commission des protection des œuvres d'art en zone des armées, qui pilote le Service de protection des monuments et œuvres d'art en zone des armées (SPOA).

 

Cette commission permet d'encadrer les premiers soldats affectés à la préservation du patrimoine sur le front.

 

[Encadré]

Entre 1917 et 1919, le SPOA contribue à protéger : 40 000 œuvres d'art, plus d'une centaine de monuments.

 

[Image]

  • Photographie : reims est en ruines. LA cathadrela avec en premier plan les ruines des habitations de la rue Chanzy, 1918. (Crédits : (attribué à) Jean-Baptiste Tournassaud/ECPAD/Défense - AUL 355

Au premier plan, des ruines ; au second plan, se dresse la cathédrale endommagée, dont la toiture a disparu.

 

[Titre]

La Seconde Guerre mondiale : développement de la militarisation de la protection du patrimoine

 

[Texte]

Devant l'inéluctabilité d'un nouveau conflit de grande ampleur en Europe, la France procède à des évacuations dès 1938, grâce à la mise en place d'un Service des Monuments, sous l'autorité du ministère de la Guerre.

 

Il s'agit d'un organe militaire intégré au sein du Grand Quartier Général (GQG) composé d'officiers parmi l'administration des Beaux-arts.

 

[Image]

  • Photographie : La Grande galerie du Musée du Louvre évacuée en août 1939 par le personnel du musée, avant l'arrivée des nazis à Paris. (Crédits : Archives nationales, 20144792-250)

 

[Image] 

  • Photographie : La cathédrale San Tommaso d'Ortona (Italie). La cathédrale a été éventrée lors des combats de décembre 1943. (Crédits : Terry F. Rowe - archives nationales du Canada - PA-136308)

 

[Texte] 

Chaque armée se voit dotée d'officiers chargés d'évacuer objets d'art et archives, de protéger et de consolider œuvres et monuments.

 

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la destruction du patrimoine s'accompagne de pillages de masse, notamment par les nazis dans une logique d'annihilation identitaire.

[Titre]

Des pillages et spoliations aux restitutions : Rose Valland et les Monuments Men

 

[Image de fond]

  • Photographie : Rose Valland (Collection Famille Camille Garapont)

Rose Valland en tenue de capitaine de l'armée française, regarde une œuvre de petite taille (une icône, un tableau ?) qu'elle tient dans ses mains.

 

[Texte]

Dès le début du conflit, Rose Valland, arrachée de conservation au Musée du Jeu de Paume, lieu de regroupement des collections privées appartenant aux familles juives, consigne, au péril de sa vie, la mémoire des pillages et des spoliations effectuées par l'occupant.

 

En 1943, est créée aux États-Unis la Roberts Commission dont l'organe d'action, le Monuments Fine Arts & Archives (MFAA), aussi appelé Monuments Men, collabore avec des spécialistes du patrimoine de diverses nationalités. Il contribue à la récupération et la restitution des biens pillés et spoliés par le régime nazi. Le MFAA permet de fournir de nombreuses pièces à conviction en 1946 lors des procès des grands criminels de guerre sur le pillage artistique en Europe.

 

Jusqu'à la fin de sa vie, en 1980, Rose Valland continue ses recherches de provenance et de restitution et soutient l'idée d'une nécessaire coopération internationale.

[Titre]

La Convention de La Haye de 1954 : un traité multilatéral exclusivement consacré à la protection des biens culturels

 

[Texte]

Les destruction massives du patrimoine causées par les deux guerres mondiale poussent les nations à agir pour protéger les biens culturels à une échelle internationale.

 

La Convention de La Haye de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé est ratifiée par 135 États. Il s'agit du premier texte consacré exclusivement à la protection de l'ensemble du patrimoine culturel.

 

[Image]

  • Photographie : Rose Valland, au premier rang à gauche, assiste aux débats dans la salle de presse du tribunal de Nuremberg, le 6 février 1946. (Collection Camille Garapont)

L'image montre quatre rangées de tables, où les journalistes et autres habilités écoutent les débats en salle de presse ; au fond, on distingue les cabines de traductions, où les traducteurs officient.

 

[Image]

  • Photographie : Le capitaine Rose Valland, à gauche, et le capitaine Edith Standen, spécialiste américaine de la tapisserie, faisant partie des Monuments Men. Elles identifient un bronze lors de son transfert au Central Collecting Point de Wiesbaden en 1946. (Collection Famille Camille Garapont)

 

[Texte]

Applicable en temps de paix comme en cas de conflit armé, ce texte devient un outil de référence pour tous les acteurs contribuant à la préservation des biens culturels.

 

Il rappelle aussi le rôle prépondérant des militaires en ce sens grâce à l'article 7 leur conférent une mission de défense et de protection du patrimoine culturel lors des conflits armés.

[Titre]

La Convention de La Haye de 1954 : un texte unique au service de la protection des biens culturels

 

[Texte]

Les États parties à la Convention de La Haye de 1954 doivent protéger le patrimoine sur leur propre territoire mais aussi sur celui d'autres États.

 

[Encadré]

Parmi les 194 États membres de l'UNESCO, la Convention de 1954 réunit : 135 États parties dont 112 ont signé le Premier Protocole de 1954, 88 ont signé le Second Protocole de 1999.

 

[Image]

  • Photographie en couleur : Militaire français devant le tombeau des Askia au Mali, 2018. (Crédits : EMA-COM)

 

[Texte] 

La systématisation des attaque à l'encontre des biens culturels pousse de nombreux États à se doter de moyens plus efficaces pour lutter contre ces menaces, notamment sur le plan militaire.

 

[Deux images]

  • Photographie en couleur : La DELPAT dans le cadre d'une mission d'expertise sur la protection du patrimoine auprès du régiment Indépendant de travaux des Forces Armées Libanaises (FAL), 2023. (Crédits : DELPAT)

Le général commandant le Régiment Indépendant de Travaux discute avec deux officiers de l'armée française, aux pieds d'un monument historique.

  • Photographie en couleur : Les militaires français présents en Centrafrique pour la protection du patrimoine à la demande de l’État hôte, 2019. (Crédits : DELPAT)

Un officier français ouvre une caisse et inspecte visuellement les biens culturels qu'elle contient.

[Titre]

 Une coopération militaire au-delà des frontières

 

[Texte]

En réponse aux menaces multiples qui pèsent contre le patrimoine, des États suivent les préconisations de l'article 7, prônant la création, dès le temps de paix, d'une capacité militaire dédiée à la protection du patrimoine.

 

Pour ce faire, les règles relatives à la protection du patrimoine sont intégrées dans la préparation du déploiement en opération du personnel militaire, notamment grâce à la liste du patrimoine mondiale de l'UNESCO, le registre international des biens culturels sous protection spéciale et la liste internationale des biens sous protection renforcée.

 

La France s'intègre désormais dans un réseau de coopération entre les différentes capacités militaires dédiées à la protection du patrimoine dans le monde.

 

[Encadré]

Dans le monde : plus de 15 États disposent d'une capacité militaire.

 

[Trois images]

  • Photographie en couleur : Cours spécial sur l'armement et la protection des biens culturels au parc de Southwick (2019) - Cultural Property Protection Unit

Photo des participants, militaires et civils, réparties sur trois rangs successifs.

  • Photographie en couleur : Formation PROTPAT (2022) - Délégation au patrimoine de l'armée de Terre

deux militaires débattent et écrivent sur un tableau blanc pendant que quatre autres les écoutent attentivement et prennent des notes.

  • Photographie en couleur : Régiment Indépendant de travaux - Forces Armées Libanaises.

Trois militaires libanais étudient une carte sous le auvent d'un camion, à l'intérieur duquel se tient un quatrième militaire.

 

[Carte]

  • Planisphère du monde, avec les marqueurs des principaux pays disposant d'une capacité militaire : États-Unis, Royaume-Uni, France, Pays-Bas, Italie, Autriche, Liban.

 

[Image]

  • Photographie en couleur : (Crédits US Army Photo SFC Bernardo Muller)

Un militaire remet une raquette de neige à une responsable culturelle.

 

 

 

[Titre]

Influencer par l'émoi : l'instrumentalisation du patrimoine à l'ère du numérique

 

[Texte]

Dans le cas de la guerre des Balkans, de l'Irak ou bien de la Syrie, le patrimoine, en raison de sa charge symbolique et émotionnelle, se retrouve au coeur des enjeux politiques, identitaires et stratégiques.

 

[Trois images]

  • Photographie autochome en couleur : Irak, Samarra, Façade Grande Mosquée. La Mosquée d'Or, mausolée d'Ali al-Hadi et de Hasan al-Askari, dixième et onzième imams chiites, 1927. (Crédits : Archives de la Planète - Collection Albert Kahn IF72711-Coll-Kahn)
  • Photographie en couleur : Mosquée Al-Askari détruite. (Crédits : Dia Hamid - AFP)
  • Photographie en couleur : Mosquée Al-Askari en cours de restauration en 2017. (Crédits : Tasnim news Agency)

 

[Encadré]

Le cas de la mosquée Al-Askari, Irak :

Également connue sous le nom de mosquée du Dôme d'Or, la mosquée Al-Askari, lieu saint de l'islam chiite, est victime de deux attenats entre 2006 et 2007, imputés à la branche d'Al-Qaïda en Irak. 

A travers cette attache, le groupe terroriste instrumentalise le patrimoine pour susciter la crainte de la population et engendrer une escalade de la violence. Ces deux destructions entraînent de sanglants affrontements entre les communautés chiites et sunnites au cours de la guerre en Irak.

[Titre]

L'Ukraine : le patrimoine au cœur des stratégies militaires

 

[Texte]

En dépit de l'engagement des États parties à la Convention de La Haye de 1954 de respecter l'ensemble des articles de ce texte, certaines nations négligent leurs obligations de protéger le patrimoine culturel en temps de conflit armé.

 

[Deux images]

  • Photographie en couleur : Un soldat russe dans le théâtre de Marioupol bombardé par l'armée russe, 2022. (Crédits : Alexander Nemenov - AFP)

Prise depuis l'intérieur du bâtiment, l'image montre un soldat de dos avec un téléphone portable prenant une photographie de la ville à l'extérieur.

  • Photographie en couleur : Des employés du musée national Andrey Sheptytsky descendent un éléments d'une iconostase (mur d'icônes et peinture orthodoxes) afin de le mettre à l'abri face à d'éventuels bombardements à Lviv, 2022. (Crédits : Lucas Barioulet - Le Monde)

 

[Texte]

En Ukraine, depuis février 2022, nombreux sont  les sites endommagés voire détruits tels que des édifices religieux, des musées, des immeubles historiques, des bibliothèques et des archives. Les pillages se multiplient et la trace de nombreux biens culturels est perdue.

 

Pris pour cible dès le début des affrontements, le patrimoine est utilisé à des fins de propagande. Désormais au cœur des stratégies militaires, la destruction du patrimoine s'inscrit dans une logique d'effacement des valeurs contribuant à former une nation.

 

[Titre]

Avant qu'il ne soit trop tard : la mobilisation mondiale pour le patrimoine menacé

 

[Texte]

En mars 2001, les Bouddhas de Bamiyan sont détruits par les talibans.

 

Les images de ces démolitions sont diffusées dans le monde entier, conduisant à une prise de conscience et à une mobilisation de la communauté internationale sur la question de la protection des biens culturels en cas de conflit armé.

 

Ainsi, les différents organismes, civils comme militaires, chargés de la protection des biens culturels coopèrent activement partout dans le monde.

Parmi eux, on peut citer l'UNESCO, l'OTAN, ALIPH, l'OSCE ou encore Blue Shield International.

 

[Trois images]

  • Photographie en couleur : (Photographie - Pascal Maître)

En contre-plongée, se dresse l'un des Bouddhas de Bamiyan, entre les pieds duquel est arrêté un camion, et sept personnes sont assises sur son pied droit.

  • Deux femmes passent devant l’énorme cavité où se trouvait l'un des anciens bouddhas de Bamiyan, 2012. (Crédits : Sgt. Ken Scar - US Army)

Au premier plan, deux femmes portant une burqa bleue traversent le cadre de l'image vers la droite ; au second plan, se trouve une des cavités des bouddhas de Bamiyan.

  • Gravure tirée des Voyages à Bokhara d'Alexander Burnes (explorateur, diplomate et voyageur britannique), 1833. (Crédits : L. Haghe - Les idoles colossales de Bamiyan)

La gravure représente la sculpture d'un grand bouddha à gauche, aux pieds duquel sont présents une petite trentaine de personnages, et celle plus petite d'un autre bouddha à droite.

[Titre]

En France : l'armée de Terre au service de la protection du patrimoine

 

[Texte]

En 2019, la Délégation au patrimoine de l'armée de Terre (DELPAT) développe une cellule consacrée à la protection du patrimoine en opération.

 

Appuyée par sa filière d'officiers-conservateurs unique au monde, la DELPAT a su se positionner en acteur incontournable de la protection des biens culturels en cas de conflit armé.

 

[Encadré] 

Depuis 2019, plus de dix officiers-conservateurs formés, quarante stagiaires formés par la DELPAT.

 

[Image]

Photographie en couleur : Le signe distinctif et son degré de visibilité sont laissés à l'appréciation de chaque haute partie contractante, il peut normalement figurer sur des drapeaux ou brassards. article 20 de la Convention de La Haye de 1954. (Crédits : DELPAT)

 

[Texte]

La DELPAT s'inscrit dans une démarche de sensibilisation et de coopération à travers les formations qu'elle organise, la collaboration avec ses partenaires français ou encore l'intégration aux discussions multilatérales.

 

Pionnière dans ce milieu, l'armée de Terre continue d'innover afin de faire face aux nouvelles menaces qui pèsent contre le patrimoine culturel.

 

[Organisation de l'exposition]

Cette exposition a été conçue par la Délégation au patrimoine de l'armée de Terre avec l'aimable participation de : 

  • ECPAD (établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense) - Image Défense - République française
  • Maisons Victor Hugo, Paris - Guernesey
  • La Mémoire de Rose Valland

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"L'art de protéger, 1954-2024." [version pdf]

Retrouvez l'exposition au format pdf au lien ci-dessous.

Exposition "L'art de protéger, 1954-2024. 70 ans de la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé"

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