Journée d'études - Surcharge cognitive, la comprendre et la gérer.
Journée d'études - Surcharge cognitive, la comprendre et la gérer. - © AMSCC

0

Jours

0

Heures

0

Minutes

0

Secondes

Événement terminé

Journée d'études "Surcharge cognitive : la comprendre et la gérer"

Le 20 mars 2024 Amphithéâtre Rouvillois - Ecole du Val-de-Grâce - 1, place Alphonse Laveran - 75005 Paris

Après le sommeil en 2021 et le stress en 2022, cette journée d'études abordant la surcharge cognitive conclue le triptyque consacré aux limites physiologiques du combattant, abordées dans le cadre du programme de recherche CReC Saint-Cyr / IRBA sur le « soldat augmenté », lancé en 2015.

Présentation

La place de l’homme est une question centrale dans l’élaboration des systèmes militaires et dans leur utilisation. Or deux facteurs peuvent limiter la collaboration Homme/Machine : la croyance par les concepteurs que l’homme s’adaptera à des systèmes de plus en plus performants mais complexes ; et le volume d’informations généré par ces systèmes en augmentation constante et difficilement conciliable avec une prise de décision rapide.

Si l’évolution de la perception de l’environnement tactique et opératif s’en trouve facilité par une relative levée du « brouillard de la guerre », la gestion de ce flux d’informations à traiter en temps réel conduit à une surcharge cognitive empêchant les individus de se concentrer sur leur tâche et les chefs d’effectuer sereinement les synthèses des données.

En outre, plus le volume d’information à traiter est élevé, plus le combattant risque de se retrouver en état de stress au moment de la prise de décision, tout particulièrement en situation de privation de sommeil ou dans l’adversité. Or il n’est plus à démontrer que, dans cet état, la dégradation des capacités cognitives augmente. Les comportements du combattant sous stress en témoignent : surprise, non-contrôle voire sidération face au déchaînement de menaces. Sur la durée, le stress est également un des principaux facteurs d’usure cognitive et de dégradation latente des capacités cognitives.

Est-ce à dire que la nouvelle forme des combats, l’accès à des capteurs déportés sur des plateformes robotiques, ainsi que l’interconnexion généralisée des systèmes d’armes vont désormais amener le combattant aux limites de ses possibilités physiologiques et cognitives ?

Objectif

L’objectif de cette journée d'études co-organisée par le Centre de recherche de l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan et de l’Institut de Recherche Biomédical des armées, est de s’atteler à la nécessité de gérer de façon optimale la surcharge cognitive. Le but recherché est de mieux comprendre ses mécanismes, à partir de témoignages d’opérationnels ayant vécu ces situations, par des exposés d’experts et de chercheurs sur les mécanismes qui affectent le fonctionnement cognitif pour une décision militaire sous contrainte, et par des scientifiques et des industriels sur les solutions qui peuvent aujourd’hui être proposées.

Il sera ainsi abordé comment la mesurer et comment trouver les aides et formations nécessaires pour, en toute circonstance, savoir gérer et maîtriser nos ressources cognitives, de pouvoir réduire les exigences internes ou externes qui les menacent et, face au stress, de permettre au soldat de maintenir une réponse cognitive efficace et avec discernement.

Cette maîtrise passe par une connaissance de soi qui implique une formation à nos propres habiletés attentionnelles de concentration sur les enjeux du combat, à nos habiletés émotionnelles pour ajuster les réponses et à nos habiletés psychotechniques, le tout en environnement dégradé.

Elle passe également par une préparation mentale avant d’agir, c’est-à-dire de se projeter mentalement vers la réalisation d’une activité, de répéter mentalement un ou plusieurs gestes techniques dans le cadre d’un apprentissage.

Elle passe enfin par des solutions technologiques centrées sur l’Homme, mais aussi sur les systèmes avec lesquels ce dernier s’interface.

Programme

Accéder ci-dessous au programme de la journée d'études.

Partager la page

Veuillez autoriser le dépôt de cookies pour partager sur