Un état-major opérationnel

Né de ce besoin de gagner en réactivité opérationnelle, le CALT commande, à différents niveaux, l’ensemble des sous-fonctions logistiques : la maîtrise des mouvements en entrée de théâtre, l’appui spécialisé au déploiement via la mise en place d’infrastructures opérationnelles ad hoc, la protection, le soutien aux combattants (incluant le soutien médical), la gestion des approvisionnements et le maintien en condition opérationnelle du matériel et des véhicules.

Maître d‘œuvre du soutien logistique en opérations, le CALT intègre l’ensemble des fonctions logistiques en déployant un poste de commandement en entrée de théâtre créant ainsi les conditions de la maîtrise du combat en zone arrière en assurant l’appui au déploiement de la force terrestre pouvant aller jusqu’au volume d’un corps d’armée, la gestion des mouvements et la continuité de la chaîne du soutien entre la métropole et la profondeur de la zone d’opérations.

Le CALT est le facilitateur et le catalyseur permettant l’engagement de la force dans les conditions optimales et dans la durée.

Des effets sur l’ensemble de la zone des opérations

Si le centre de gravité du CALT se situe bien en zone arrière opérative, ses brigades subordonnées produisent des effets depuis la métropole (approvisionnement, acheminement, appui voie ferrée et voie maritime) et sur l’ensemble de la zone d’opération : dans la zone des contacts (appui et soutien spécialisés) et jusque dans la profondeur (notamment les unités d'appui spécialisé NRBC[1], génie et groupe géographique). 

Ainsi, au plus près des unités déployées, deux des brigades du CALT arment également la brigade de soutien divisionnaire (BSD) afin de maximiser la réactivité de l’appui et des soutiens de proximité et augmenter ainsi l’endurance et l’agilité de la force projetée.

[1] Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique. La BGEN et la BLOG regroupent toutes les unités TERRE impliquées dans l’organisation de la chaine de décontamination (2RD, RMED et 14 RISLP).