Les fantômes furieux de Falloujah. Opération Al-Fajr/Phantom Fury (juillet-novembre 2004)

Au mois de novembre 2004, les forces armées américaines s’emparent du bastion rebelle de Falloujah, à 50 kilomètres de Bagdad, après avoir livré le combat le plus difficile mené par une armée occidentale depuis 30 ans, conséquence de la nécessité de détruire un adversaire fanatisé incrusté dans un milieu urbain.

Cahier du RETEX - Les fantômes furieux de Falloujah. Opération Al-Fajr/Phantom Fury (juillet-novembr © CDEF/DREX

Cette situation apparaît désormais comme le plus redoutable «égalisateur de puissance» dans les conflits dissymétriques ou asymétriques modernes. Elle représente donc, vraisemblablement, la difficulté principale pour nos forces à horizon visible.
Cette seconde et très dure bataille de Falloujah s’achève pourtant par un succès tactique incontestable pour les Américains, là où placées dans des conditions très similaires à Grozny en 1995, les forces russes n’avaient pas réussi.

À l’heure où l’armée de Terre s’engage résolument dans la mise en place simultanée d’une doctrine d’engagement en milieu urbain et de la structure d’apprentissage correspondante, il semble utile de dresser le bilan de ce qui apparaît comme l’état de l’art en la matière. C’est l’objet de ce cahier du RETEX.

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