Tambours et trompettes. La transmission des ordres en musique (1er octobre 2016- 30 juillet 2017)

Depuis des temps immémoriaux les hommes ont communiqué par signaux sonores pour  chasser, pour se reconnaître entre eux ou  éloigner les dangers, pour se donner du courage.

Tambours et trompettes. La transmission des ordres en musique.

1er octobre 2016- 30 juillet 2017

Depuis des temps immémoriaux les hommes ont communiqué par signaux sonores pour  chasser, pour se reconnaître entre eux ou  éloigner les dangers, pour se donner du courage.

Aux sons obtenus à  partir d'objets naturels  façonnés ont succédé les  musiques de hauts bruits et les musiques  guerrières produites avec des instruments et codifiées pour manœuvrer et cadencer le déplacement  des troupes et même réguler la vie quotidienne du soldat.

Après la Révolution les armées et les populations se côtoient  durant de  longues périodes de conflits au son du canon, du tambour et des trompettes. Au XIXe siècle, autour d'emblèmes patriotiques, le peuple français se rassemble, danse, vibre ou pleure aux rythmes des airs populaires, martiaux ou  solennels des musiques d'harmonie militaires.

Avec l'apparition de la télégraphie sans fil et le  développement continu des nouvelles technologies de communication, l'emploi  du son  dans les armées tombe en désuétude et se trouve cantonné  á  un usage militaire aussi bien que civil et républicain d'alerte ultime, de guide sonore pour le cérémonial, de signal précédant une annonce au public en cas d'alerte.

Durant plus de trois siècles  notre société a été marquée par les  roulements du tambour, par les claironnements entrainant ou par ces airs populaires qui se fredonnent de génération en génération.

Lorsque l'allant  cède la place au découragement, lorsque l'esprit patriotique et collectif laisse la place à l'individualisme et au repli communautariste, rappeler et transmettre   les fondements de cette culture française musicale si singulière et riche  est un travail de mémoire qu'il faut mettre en valeur et faire connaître.

 

Depuis des temps immémoriaux les hommes ont communiqué par signaux sonores pour  chasser, pour se reconnaître entre eux ou  éloigner les dangers, pour se donner du courage.

Aux sons obtenus à  partir d'objets naturels  façonnés ont succédé les  musiques de hauts bruits et les musiques  guerrières produites avec des instruments et codifiées pour manœuvrer et cadencer le déplacement  des troupes et même réguler la vie quotidienne du soldat.

Après la Révolution les armées et les populations se côtoient  durant de  longues périodes de conflits au son du canon, du tambour et des trompettes. Au XIXe siècle, autour d'emblèmes patriotiques, le peuple français se rassemble, danse, vibre ou pleure aux rythmes des airs populaires, martiaux ou  solennels des musiques d'harmonie militaires.

Avec l'apparition de la télégraphie sans fil et le  développement continu des nouvelles technologies de communication, l'emploi  du son  dans les armées tombe en désuétude et se trouve cantonné  á  un usage militaire aussi bien que civil et républicain d'alerte ultime, de guide sonore pour le cérémonial, de signal précédant une annonce au public en cas d'alerte.

Durant plus de trois siècles  notre société a été marquée par les  roulements du tambour, par les claironnements entrainant ou par ces airs populaires qui se fredonnent de génération en génération.

Lorsque l'allant  cède la place au découragement, lorsque l'esprit patriotique et collectif laisse la place à l'individualisme et au repli communautariste, rappeler et transmettre   les fondements de cette culture française musicale si singulière et riche  est un travail de mémoire qu'il faut mettre en valeur et faire connaître.

Partager la page

Veuillez autoriser le dépôt de cookies pour partager sur


A la une