Rita Ritter

A la fin des années 60, au sortir de la guerre d’Algérie les systèmes de transmissions tactiques sont dits hiérarchiques. C'est-à-dire que l’information à transmettre doit traverser des échelons hiérarchiques successifs avant de parvenir à son destinataire.

RITA RITTER

Des réseaux militaires

A la fin des années 60, au sortir de la guerre d’Algérie les systèmes de transmissions tactiques sont dits hiérarchiques. C'est-à-dire que l’information à transmettre doit traverser des échelons hiérarchiques successifs avant de parvenir à son destinataire. Cette structure, lourde et lente à la fois, va être remise en cause dans le but de gagner en efficacité et en rapidité de transmissions. Le retrait de la France de la structure militaire intégrée de l’OTAN et, quelques années plus tard, les évènements de mai 68 vont accélérer ce processus. Le principe d’un système nodal va vite s’imposer.

Pourquoi un système nodal ?

Ce système consiste à installer des nœuds de communications et à les relier les uns aux autres assurant ainsi une meilleure fluidité de la circulation de l’information. L’automatisation des communications et leurs sécurités sont deux des axes  principaux de ce système. Un premier réseau, de niveau national et dont les installations devront permettre le fonctionnement pérenne et continu du réseau est créé, il aura pour nom RITTER. Un second réseau, mobile, pouvant être déployé ponctuellement en tout lieu du territoire va lui aussi voir le jour, ce sera le RITA.

Le Réseau d’infrastructure des transmissions de l’armée de terre

Le réseau RITTER répond à ce principe, le réseau de base est implanté sur le territoire national dès 1969, il évoluera par phases successives qui l’amèneront en 1977 à la modulation numérique et en 1987 à son installation dans des centre de transmissions protégés contre les impulsions électromagnétiques d’origines nucléaire.

Le réseau intégré de transmissions automatique

Le réseau RITA est le réseau tactique de zone de l’armée de terre, il dispose de structures analogues par leurs emplois à celles du RITTER. Ce réseau répond aux exigences de mobilité et d’autonomie que lui imposent les règles de fonctionnement d’un réseau tactique. D’emblée, dès sa mise en service au début des années 80, le réseau sera entièrement numérisé et disposera d’un système de téléphonie mobile que l’armée américaine achètera.


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