Gustave Ferrié, l'homme qui sauva la Tour Eiffel
Gustave Ferrié, l'homme qui sauva la Tour Eiffel

Général

Gustave Ferrié

Général au service de la science

Grande figure de l’histoire de la tour Eiffel

Grande figure de l’histoire de la tour Eiffel, le Général Ferrié a su apporter son savoir au profit de la science et de celle qui est aujourd’hui l’emblème de Paris. 

Qui était Gustave Ferrié ?

Gustave Auguste Ferrié est un ingénieur et Général français né en 1868 en Savoie et mort en 1932, à Paris. Il étudie à l’Ecole Polytechnique, se spécialise dans la télégraphie optique et électrique puis s’engage dans l’armée. Sorti officier du génie, il obtient sa première affectation avec le grade de Lieutenant. 

Grâce à sa première expérience dans les transmissions lors d’un stage au Mont-Valérien en 1893, il s’intéresse très tôt à cette technologie naissante qu’est la télégraphie sans fil (TSF). Quelques années plus tard, il retournera d’ailleurs à l’école de télégraphie militaire du Mont-Valérien en tant qu’instructeur puis commandant.

Ses connaissances et expériences à la fois dans le domaine scientifique et militaire lui confèrent un large panel de compétences, particulièrement appréciées par Gustave Eiffel.

Sa collaboration avec Gustave Eiffel

En 1900, le ministère de la Guerre charge Gustave Ferrié d’étudier les applications militaires de la TSF. Très rapidement, le Général ne parvient plus à obtenir d’améliorations à la hauteur de ses espérances : il ne dispose pas d’antennes suffisamment hautes pour réaliser des liaisons de longue distance. Il va tenter d’élever des antennes en employant des dirigeables militaires mais ces essais se révèlent infructueux en raison des intempéries.

Gustave Eiffel, de son côté, souhaite sauver la tour Eiffel du démantèlement. Il multiplie les expériences scientifiques car doter la Tour d’une utilité scientifique lui garantirait sa pérennité. 
La collaboration entre les deux ingénieurs semblait évidente, et débute en 1903 lorsque Gustave Eiffel propose à Gustave Ferrié, alors capitaine, de s’installer à la Tour et de l’utiliser comme support d’antenne. 
Cette même année, le militaire parvient à réaliser une liaison à 400 km et 5 ans plus tard, à 6000 km ! 

En 1910, grâce aux liaisons entre les observatoires des différentes régions de France, la Tour va unifier l’heure sur tout le territoire. Une communication sera également établie avec les navires, la Tour les guide en leur transmettant l’heure, leur permettant de déterminer leur position en mer.

Ces exploits promettent un bel avenir à la TSF, l’ancêtre de la radio.

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