Julien Gonnet
Julien Gonnet

Sablé Sarthe Cyclisme

Adjudant-chef

Julien Gonnet

Cycliste / triathlète

Julien Gonnet, est moniteur sportif au sein du COMSIC. Anciennement cycliste professionnel au sein de l'armée de Terre, il pratique désormais le triathlon.

Interview

  • Question 1 :  Yann Guyot nous a révélé que c’est vous qui l’avez attiré dans le projet de l’équipe de cyclisme de l’armée de Terre. Comment de votre côté vous avez été approché et qu’est-ce qui vous a attiré ?

    J’ai eu un père militaire, moniteur de sport dans la marine nationale. J’ai pratiqué le même sport que lui. Après ma licence de STAPS, via l’armée j’ai eu l’option de pratiquer mon sport et d’être moniteur. C’est par mon père que j’ai eu les contacts. J’ai rejoint le 42e RT en tant que soldat en 2005. Le chef de corps était passionné de vélo. J’ai fait un cursus militaire normal au début. Ponctuellement on portait le maillot de la sélection armée de Terre sur les compétions civiles.
    Grâce au ministre Jean-Yves Le Drian, la section cyclisme armée de Terre a été créée en 2011. On a été chercher des jeunes prometteurs et avec une mentalité compatible avec l’armée comme le Caporal-Chef Yann Guyot. J’ai été détaché et j’avais une carrière de sportif de haut niveau. En 2015 on est passé professionnel. J’avais 35-36 ans, je voulais m’essayer au triathlon et donc je suis sorti de l’équipe et j’ai demandé à être muté au COMSIC, où je suis moniteur de sport.
     

  • Question 2 : vous avez fait évoluer votre pratique sportive pour aller vers du triathlon. Vous avez notamment remporté une médaille d’argent aux championnats du monde militaire. Pourquoi cette évolution ?

    C’est un sport d’endurance donc c’est dans la même veine. Je nageais depuis tout jeune, je courais souvent. J’avais besoin de variété dans la pratique sportive. J’ai laissé le cyclisme en 2015 mais je ne voulais pas arrêter le sport de compétition.  C’était une démarche personnelle. Je m’entraîne le midi notamment.
     

  • Question 3 : vous êtes devenu sous-officier en parallèle de votre carrière sportive. Cela a-t-il été un frein pour votre carrière sportive, à cause des formations, au profit de votre carrière militaire ?

    Je suis allé à St Maixent au bout de trois ans de service donc l’équipe n’était pas encore montée. Ce n’était donc pas un gros sacrifice à ce moment-là. J’avais envie d’évoluer aussi dans l’armée. J’ai eu la chance d’avoir ce parcours pour faire cette évolution.
     

  • Question 4 : le cyclisme est un sport individuel de dépassement mais aussi un sport d’équipe. L’armée véhicule des valeurs de dépassement de soi en groupe. Le fait d’être dans une équipe composée de militaires aide-t-il dans les performances collectives ?

    Quand on a recruté des jeunes dans l’équipe, on a essayé de leur inculquer ces valeurs de l’armée, qu’ils apprenaient encore plus dans leurs classes. Le chef de section a beaucoup mis l’accent sur ces victoires collectives.

Pouvez-vous nous donner 3 adjectifs qui vous qualifient ?

Julien Gonnet Musée des Transmissions -